France / Tunisie, 2002, 1 h 20, couleur, VO
Réalisation & scénario : Jilani Saadi
Photographie : Gilles Porte
Musique : Khaled Namlaghi
Interprètes : Med Graya, Med Mourali, Ramzi Brari, Hassen Khalsi, Dalila Meftahi, Chedly El Ouerghy
Distribution : Eurozoom
L’histoire se déroule à Bizerte, une petite ville de province tunisienne. Khorma, qui signifie bêtise en arabe, est un jeune homme orphelin qui détonne par la rousseur de ses cheveux et la blancheur de sa peau. Il vit sous la protection bourrue du vieux Bou Khaled qui tente de lui transmettre les secrets de son métier de colporteur de nouvelles (mariages, naissances, décès…) et de prieur des morts. Suite à une erreur fatale, Bou Khaled, qui a annoncé un décès à la place d’un mariage, est accusé d’apporter le malheur et devient fou. Khorma lui succède mais réorganise radicalement le métier au grand dam de la population…
Tourné caméra à l’épaule, Khorma prouve qu’il existe un cinéma nord-africain audacieux et sensible. Reflet d’une certaine société tunisienne, entre tradition et modernité, c’est aussi un plaidoyer pour le droit à la différence.
Le statut de simple d’esprit du héros, usurpé puisqu’il a développé un sens inné du commerce, lui permet de trouver sa place. En effet, il distrait les habitants de ses danses en rêvant à la gloire et à la célébrité. Khorma a un sens aigu du moment présent et ses larmes l’aident à cacher cette vie de misère et d’humiliation. Il ne se plaint pas, ne s’apitoie pas sur son sort, mais essaie seulement d’exister… Et lorsqu’il a l’opportunité de remplacer son maître, il donne la pleine mesure de son talent et réussit à devenir le chef d’orchestre, celui qui donne le la.
- présentation du film sur beurfm.net
- propos du réalisateur sur clapnoir.org
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Amandine et Adeline - 20 mars à 00:54 Bonjour, nous avons vu « Khorma, le crieur de nouvelles » hier soir. Et nous l' avons trouvé bien, c'est un film comique mais tragique à la fois et c'est ce qui nous a plu. Nous avons surtout ri à la première partie du film mais la fin est beaucoup plus tragique c' est ce qui fait la magie de celui-ci.
Anonyme (Lycée d'Evron) - 20 mars à 00:55 Ce film m'a beaucoup plus, j'ai beaucoup aimé la façon de jouer de Khorma, il paraissait complétement décalé par rapport aux autres acteurs. La manière dont est tourné le film est également trés remarquable. L'histoire monte crescendo vers une sorte d'euphorie pour voir finalement une chute surprenante. Juste avant le film trois éléves ont présentés le film aux spectateurs...
Charlène et Mathilde - 20 mars à 00:55 Hier soir nous avons été voir « Khorma » au select d'Evron. La présentation du film nous a été faite au début ce qui nous a permis de mieux situer le film , les personnages. Nous avons trouvé le film trés interessant et marrant jusqu'à la moitié du film aprés nous avons découvert le coté tragique du personnage principal Khorma.
Jean-Charles Bigan - 20 mars à 00:56 Sur « Khorma le crieur de nouvelles », je l'ai trouvé très enrichissant puisque je ne savais pas que en Tunisie tout le monde était au courant des décès et des mariages du village. De plus j'ai adoré ce film puisque il y a un mélange de comédie et de drame. En effet, on peut voir la comédie prendre de plus en plus d'ampleur avec ce personnage de Khorma qui m'a fait énormément rire puis le drame lorsque ce même personnage fait en échange de l'enterrement une fête après trois jours de deuil au lieu de quarante. Notre classe, au début du film, a présentée le film juste avant la séance en parlant du film mais aussi de la présentation géo-politique de la Tunisie.
Vanessa - 20 mars à 00:57 « Khorma » est une comédie dramatique très plaisante. Personnellement ce personnage m'a beaucoup touché.
Danielle Rouly - 28 mars à 14:18 Film étrange, probablement à cause du choix du personnage principal, très atypique et pourtant universel : "l'idiot du village" victime de sa différence, moqué, parfois humilié et paradoxalement objet d'une affection souvent réelle de ses concitoyens. L'acteur, au physique déroutant, est remarquable : il parvient à nous contraindre à nous poser des questions sur le regard que nous pourrions avoir sur des gens "pas comme nous". Le rejet de l'autre est bien universel, hélas et nous ne sommes pas à l'abri de ses excès, si nous ne restons pas vigilants. Ce film, comme beaucoup de ceux que nous a proposé le Festival des Reflets, met en pièces bien des préjugés, bien des idées reçues et ça c'est formidable!
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jeudi 17 mars à 20h30 à Evron (Le Sélect)
dimanche 20 mars à 20h45 à Laval (Cinéville)
vendredi 25 mars à 14h00 à Laval (Cinéville)
samedi 26 mars à 22h30 à Mayenne (Le Vox)
dimanche 27 mars à 14h30 à Mayenne (Le Vox)
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