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Tenja (Le Testament)


Maroc / France, 2004, 1 h 20, couleur, VO
Réalisation : Hassan Legzouli
Scénario : Hassan Legzouli, Emmanuelle Sardou
Photographie : Diago Martinez Vignatti
Musique : Najib Cherradi
Interprètes : Roschdy Zem, Aure Atika, Abdou El Mesnaoui, Mohamed Majd
Distribution : Pierre Grise Distribution


Nordine, fils d'un mineur marocain, a grandi à Sallaumines, dans le Nord de la France. Afin de respecter les dernières volontés de son père, et sous la pression de sa mère, qui souhaite reposer dans son village natal du Haut Atlas, Nordine va l'accompagner pour son dernier voyage et entreprendre un long périple sur le chemin de ses racines, jusqu'au pays qu'il va enfin découvrir.

Sur la route, des souvenirs resurgissent. Ses rencontres avec Mimoun, un Tangérois un peu illuminé, et Nora, une jeune femme en quête de nouveaux possibles, vont lui faire découvrir la personnalité de ce père dont il ignore presque tout, et la réalité palpable d'un pays qu'il ne connaissait qu'au travers des rares récits familiaux.

C’est contraint et forcé que Nordine entreprend ce voyage. Il ne veut pas considérer ses racines culturelles car son père a tout fait pour qu'il en soit séparé à jamais. Nordine ne comprend même pas pourquoi son père veut être enterré dans son village natal alors qu'il n'a jamais voulu de son vivant revenir au Maroc.

Pourtant, par la force des choses cette fois, Nordine va entamer un dialogue virtuel avec son père et par conséquent avec une part de ce qui constitue son identité. Hassan Legzouli réussit parfaitement à mettre en scène ce dialogue, partant des sensations et des préoccupations de Nordine, il fait réapparaître ce père et avec lui une vie emmurée jusque-là dans le silence.



- critique de Jacques Mandelbaum dans « Le Monde »

- dossier sur le site du CRDP de Paris

- présentation sur le site du CNDP






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karim - 22 mars à 17:35
J'ai passé un moment très agréable au pays hier soir.
C'est ça mon Maroc que je garde jalousement et qui, je crois, restera longtemps loin des circuits touristiques, loin des Riads, des tapis et des poteries, avec ses fous, sa poussière, ses souks poussiéreux comme celui que ma mère fréquente chaque lundi et où les visages des gens sont la plus belle chose à voir.
Le film a commencé très fort pour moi, car le premier douanier dans le film est Omar Sayed, un chanteur d'un très célèbre groupe de musique marocain qui n'existe plus, NASS EL GHIWANE, qui puisait son inspiration des Gnawa et autres musiques traditionnelles sur des paroles engagées et modernes (tout sauf l'amour). C'était le groupe de ma génération. Ce chanteur s'arrêtait toujours au café que je fréquentais dans mon bled sur la route Casa/Marrakech et on échangeait des mots parfois... Bref, ça faisait drôle de voir quelqu'un rencontré dans mon patelin sur un grand écran à Laval.
"Tenja" veut dire "le testament", dit la brochure. J'ai tourné cela dans tous les sens, je ne voyais pas. J'ai pensé plutôt à Tanger, qui se prononce en arabe Tanja ou Tenja. En fait, quand j'ai vu le titre en arabe, j'ai compris, c'est en deux mots Ten ou Tin = Argile ou Terre et Ja = venu, revenu. Globalement, nous sommes terre et à la terre nous revenons... Ou, comme c'est dit dans le film : - D'où viens-tu, petite branche ? - De l'arbre, là-bas...



jeudi 17 mars à 20h30
à Le Bourgneuf-la-Forêt (Le Trianon)


samedi 19 mars à 15h00
à Mayenne (Le Vox)


dimanche 20 mars à 20h30
à Mayenne (Le Vox)


lundi 21 mars à 20h45
à Laval (Cinéville)


mardi 22 mars à 14h00
à Laval (Cinéville)


jeudi 24 mars à 20h30
à Château-Gontier (Le Palace)


samedi 26 mars à 14h30
à Château-Gontier (Le Palace)