France, 2003, 1 h 46, couleur Réalisation, photographie & son : Jean-Pierre Lledo Montage : Dominique Greussay, Anita Fernandez Distribution : Iskra De 1998 à 1999, le cinéaste en exil Jean-Pierre Lledo est invité en France à venir parler de ses films et de son pays qu’il a dû quitter en 1993 pour sa sécurité. De ville en ville, il va faire des rencontres et poser des questions autour de l’histoire franco- algérienne de ces 50 dernières années : Tours, Marseille, Grenoble et même Laval. Jean-Pierre Lledo va essayer de recomposer l’histoire de son pays avec les témoignages d’une vingtaine de personnes : un ex-para pied-noir, une fille de harki, un journaliste blessé au cours d’une tentative d’assassinat, ses tantes juives. Chaque personnage est le fantôme d’une Algérie dont il faut retrouver l’identité . Ce film autobiographique suscite beaucoup d’émotion car le réalisateur nous communique son malaise, nous le suivons dans sa quête de retrouver une Algérie qu’il a perdue. « Quand retournerai-je dans ma patrie ? Ma patrie n’était-elle que pour des gens de passage ? » dit-il. Il est évident qu’il aborde aussi le thème de l’exil qui reste une souffrance pour n’importe quel immigré. 
- article sur afrik.com 
|
|
|||||||||
