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Le jeudi 9 février, à 20h30, au Théâtre municipal de Mayenne, en partenariat avec l’Université du Temps libre du pays de Mayenne, Marc Orange, ancien chercheur au C.N.R.S. et directeur de l’Institut d’études coréennes du Collège de France, a tenu une conférence, suivie par une centaine de personnes, sur l’histoire de la Corée et les réalisations artistiques remarquables des Coréens, hier et aujourd’hui. Le même jour, Marc Orange a rencontré la classe festival du lycée Raoul Vadepied à Evron.
Le vendredi 17 février à 20h30, salle du Vieux Château à Laval, en partenariat avec l’Université Populaire de Laval, Adrien Gombeaud, rédacteur de la revue « Positif », journaliste aux « Echos » et à « Paris-Match » et auteur du livre à paraître Séoul cinéma, a donné une vue d’ensemble du cinéma coréen, entrecoupée de quelques extraits de films de Hong Sang-soo, Kim Ki-duk, Im Kwon-taek et Kwak-Jae-yong et suivie d’un dialogue avec le public de 150 personnes.

Rendez-vous Jeunesse
Samedi 18 mars 2005
A partir de 14h30
Laval, Péniche « O2 »
La librairie M’Lire vous propose de venir rencontrer Kim Jin-Kyeong, auteur de L'Ecole des chats, paru aux éditions Picquier, une série au style fantastique, dans laquelle trois jeunes chats, élèves à l’école primaire des chats, vont s’embarquer dans des aventures passionnantes pour lutter contre les ténèbres et les forces du Mal. Trois tomes sur cinq sont parus. A partir de 9 ans.
Kim Jin-kyeong est un amoureux des chats. C'est pour consoler ses deux filles très attristées par la perte du chat de la famille, qu'il a entrepris d'écrire L'Ecole des chats. Poète très renommé en Corée, il est aussi l'auteur d'un roman, Le Loup, d'un conte pour adultes, Histoire du ginkgo, ainsi que de plusieurs livres pour enfants. Il enseigne le coréen dans un collège de Séoul.
Café littéraire
Vendredi 24 mars, 18h
Laval, Péniche « O2 »
Entrée libre
Avec la librairie M’Lire, nous vous proposons de participer à un café littéraire autour de la littérature coréenne, le vendredi 24 mars à 18h à Laval. En compagnie de Serge Safran et de Hwang Sok-yong, nous vous invitons à venir découvrir un auteur et une littérature d’une grande richesse.
Serge Safran est né à Bordeaux en 1950 et vit actuellement à Paris. Directeur littéraire aux éditions Zulma, il est aussi écrivain (auteur d’un recueil de poésie, d’un carnet de voyage, de textes érotiques…) et journaliste au « Magazine littéraire ». Co-fondateur des éditions Zulma, en 1990 avec Laure Leroy, il privilégie dans un premier temps la littérature française contemporaine et oriente peu à peu sa production littéraire étrangère vers des traductions d’auteurs coréens. Aujourd’hui, Zulma se trouve être « l’éditeur qui, du monde entier, publie le plus de littérature coréenne ». Serge Safran nous expliquera son travail de directeur littéraire et l’importance que revêt pour lui la publication d’œuvres du pays du matin calme.
Hwang Sok-yong, né en Mandchourie en 1943, vit depuis peu à Paris. Ecrivain incontournable de la littérature coréenne, son œuvre prend sa source dans l’histoire mouvementée de la Corée d’après-guerre. Auteur engagé et dissident du temps de la dictature, Hwang Sok-yong est reconnu et adulé par ses pairs, intellectuels et étudiants. Lu aussi bien au Sud qu’au Nord, il est publié pour la première fois en France par les éditions Zulma. Six titres sont déjà parus, dont Le vieux jardin et Monsieur Han.
Autres rendez-vous littéraires
Le mardi 7 mars à 20h30, à la médiathèque de Loiron, le réseau des bibliothèques du pays de Loiron vous invite à un échange autour de livres et de films en lien avec les Reflets du cinéma coréen, les lectures des bénévoles des bibliothèques et le regard averti de Patrick Maurus, traducteur et directeur de la collection Corée aux éditions Actes Sud. La soirée sera ponctuée d’une petite dégustation de spécialités coréennes. Deux expositions accompagneront cette soirée, l’une à la médiathèque, l’autre à la maison de pays de Loiron, à partir de la mi-février
Tout au long du festival, lectures de textes coréens par deux comédiens : Jean-François Bahon, du Théâtre d’Aire, et Hervé Péjaudier, traducteur de pièces de théâtre coréennes aux éditions Imago.
Les librairies M'Lire et Siloë à Laval, Le Marais à Mayenne, proposent un grand choix de livres coréens.

Laval, Espace Alain Gerbault
Du 14 au 31 mars
Entrée libre
En 36 photographies, l’exposition du Centre culturel coréen, La Corée d’hier et d’aujourd’hui, présente des chefs d’œuvre de l’histoire coréenne, comme le sanctuaire royal de Jongmyo, les planches gravées du Tripitaka koreana, la grotte Seokguram et ses sculptures, tous classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle comporte aussi des paysages de montagne, des scènes de la vie urbaine, des moments de fêtes et de rituels, des créations de l’art coréen contemporain.
Elle est complétée par des objets artisanaux et des costumes traditionnels, prêtés par le Musée du Hanbok et l’Office national du tourisme coréen.
Elle constitue sans doute, pour le plus grand public, la meilleure introduction à l’ensemble des manifestations des « Reflets du cinéma coréen ».

Mayenne, Bibliothèque Jean-Loup-Trassard
Du 6 au 31 mars
En partenariat avec SIPA Press, le festival du scoop d’Angers et la municipalité de Château-Gontier
Entrée libre
La Corée du Nord reste un lieu inconnu pour l’imaginaire collectif. Le pays, qui vit reclus derrière des frontières opaques depuis des dizaines d’années, renferme plus de 22 millions d’âmes interdites de contact avec l’extérieur. Livré à lui-même, plongée dans une autarcie sans égale, le nord de la péninsule coréenne survit, entre rejet de son système par la communauté internationale et rejet de l’extérieur par ses propres dirigeants.
Depuis plusieurs années, une agence de voyages occidentale s’intéresse à cette terre méconnue. Elle y organise, pour de rares touristes, un circuit organisé, sévèrement encadré par les autorités. Pas question de mettre un pied en dehors du chemin tracé pour eux, ni de jeter un œil à côté de ce qu’il faut regarder.
Un photographe de SIPA Press, F. Gosselin, a participé en juillet 2004 à une édition de ce voyage mystérieux. Il a découvert ce que la Corée du Nord veut montrer dans cette timide ouverture vers l’extérieur qui pourrait, un jour, lui faire envisager une réunification avec le Sud.

Dominique Senay, écrivain et photographe lavallois, aime à partager la vie des gens dans des cadres d’exception. Il ne se présente pas à nous comme un journaliste mais plutôt comme un voyageur photographe en quête de la poésie des lieux, intrigué de la variété des peuples et des cultures et de leur épique destin.
Il a publié aux éditions La Renaissance du Livre trois beaux ouvrages :
- Saint Petersbourg, génie, folie et poésie d’une cité boréale (2002)
- Bali, l’île inspirée (2003)
- Corée du Sud (2005)
« Corée du Sud : L’ivresse des jours » - Photographies
Laval, Espace Alain Gerbault
Du 14 au 31 mars
Entrée libre
Royaume-ermite, du peuple vêtu de blanc, pays du matin calme…
Que savons-nous de la Corée ?
La guerre, le boom économique, les manifestations des étudiants, la coupe du monde de football… Certes.
Mais savons-nous comment s’expriment les Coréens au-delà de l’usine, libérés du travail ?
Quel est le piment de leur vie ? Quelles valeurs les unissent ?
Le propos de l’exposition est de fouiller dans cette direction de l’échappatoire, du dérivatif. Pourvu que ce soit enivrant !
Dans ce sens, s’échapper, ce n’est pas seulement distancer ses concurrents pour panser les plaies de son histoire et rejoindre le peloton de tête des puissances de l’Asie.
S’échapper englobe la promenade, l’évasion, la fête et bien des débordements. Comme la vapeur s’échappe de la chaudière.
Ainsi traditions et valeurs nouvelles rechargent en énergie tous ces héros de la croissance.
Fastes, festivals, festivités : tout bascule, se bouscule, explose de rires et de couleurs.
C’est la Corée, corps et âme, échappée, débridée.

« Nouvelles du matin calme » - Création-reportage en polyvision
En dehors de l’exposition à l’Espace Alain Gerbault, Dominique Senay présentera du 6 au 10 mars dans toute la Mayenne une création-reportage en polyvision, intitulée « Nouvelles du matin calme » :
- le lundi 6 mars à 20h30 : Le Bourgneuf-la-Forêt, Cinéma Le Trianon
- le mardi 7 mars à 14h30 : Ernée, Cinéma Le Majestic
- le mercredi 8 mars à 14h30 : Saint Pierre des Nids, Cinéma L’Aiglon
- le jeudi 9 mars à 14h : Château-Gontier, Cinéma Le Palace
- le jeudi 9 mars à 20h30 : Laval, Cinéville
- le vendredi 10 mars à 20h30 : Evron, Cinéma Le Sélect

Hall de l’Hôtel de Ville et de Pays
23 place de la République
53200 Château-Gontier
du 13 au 28 mars 2006
Née en 1959 en Corée du Sud, française par adoption, installée en Mayenne, Kim Hyang-hi s’est nourrie des multiples rencontres et échanges noués autour de sa passion pour atteindre rapidement une maturité technique. Coloriste passionnée, elle use de couleurs chatoyantes savamment équilibrées, associées à une technique acquise à travers la pratique de collages et de diverses expressions plastiques.
Son parcours artistique se conçoit comme une quête identitaire. La résurgence de son passé et l’affirmation de ses racines orientales imprègnent incontestablement ses créations. Ses silhouettes élancées en sont les témoins, évocation d’un ailleurs oriental : « Je ne fais que retranscrire un rêve perdu qui sommeille en moi, dans la mémoire de l’oubli de cet espace infini, flamboyant de couleurs vives, en d’autres temps, sous d’autres cieux ».
Au-delà d’un simple exotisme, ses œuvres reflètent une vision onirique et poétique d’un monde perdu.

Samedi 25 mars
A partir de 10h
Cafétéria du Cinéville
Sur inscription (aux permanences du festival ou au siège de l’association à Mayenne. Inscription possible par courriel : contact@atmospheres53.org)
Les trois pays maîtres dans l’art du go sont le Japon, la Chine et la Corée. En 2006, l’on peut dire que la Corée est passée largement en tête, aussi bien au niveau professionnel qu’amateur. Deux Coréens sur trois sont en effet joueurs de go.
Le Coréen Lee Chang-ho est considéré actuellement comme le plus grand génie du go. A 13 ans, il commençait déjà à gagner des tournois internationaux professionnels et aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire qu’il est le meilleur joueur du monde.
Surnommé « Statuette de Bouddha » ou « Calculatrice Divine » ou bien encore « Pêcheur Kang Tae Gong », ce qui veut dire patient et calme dans les moments les plus difficiles, Lee Chang-ho envisage, au travers d’une lecture minutieuse, toutes les possibilités pour combattre. Sa capacité de calcul est exceptionnelle et, grâce à elle, il sait trouver le bon moment pour envahir ou réduire les territoires adverses.
Lee Chang-ho est l’auteur du livre Invasion et réduction, traduit aux éditions Chiron.
Nos deux invités, maîtres de go, Gilles Raynal (II dan) et Christophe Poix (I dan), passeront la journée du 25 mars à Laval pour un hommage à Lee Chang-ho et une démonstration de leur art :
- dans la matinée, ils donnent rendez-vous aux amateurs pour une initiation aux rudiments du jeu de go.
- l’après-midi sera consacrée à des parties en simultanées.
- dans la soirée, ils reconstitueront une partie célèbre jouée le 17 avril 1991 à Séoul par Lee Chang-ho, alors jeune 4 dan, contre le grand maître Cho Hun-hyun, 9 dan.
Découvrir le jeu de go sur le site de la Fédération française de go

Des arts martiaux originaux et souvent entourés de secret ont existé en Corée depuis des siècles, particulièrement dans l’ancien royaume de Koguryo. Interdits pendant la période de l’occupation japonaise, ils sont réapparus ensuite et ont donné naissance dans les années 1950 à une nouvelle synthèse, le Taekwondo. Cette pratique spectaculaire a connu un rapide essor, en Corée comme sur la scène internationale, et a été reconnue comme discipline olympique lors des Jeux de Sydney en 2000.
Les Barbarians, section de Taekwondo du Stade lavallois, feront des démonstrations publiques de leur art le samedi 18 mars à Laval.

Un menu spécial festival sera proposé au restaurant de la péniche « O2 », lieu de rendez-vous central des « Reflets du cinéma coréen » (quai Gambetta, face au Cinéville à Laval). Déjeuner coréen les mercredis 15 et 22 mars.
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