
Corée du Sud, 2004, 1 h 58, couleur, VO
Réalisation et scénario : Kim Jee-woon
Photographie : Kim Ji-yong
Musique : Dalpalan, Jang Young-kyu
Interprètes : Lee Byung-Hun, Kim Young-Chul, Shin Min-Ah, Hwang Jeong-min, Kim Loi-ha, Kim Hye-kom, Eric Mun
Distribution : Mars Films
Projection en avant-première
Sun-woo est le gérant d'un hôtel à Séoul. Il est particulièrement précis et efficace en tout. Son patron, Jang, un mafieux auquel il est hors de question de désobéir, suspecte sa jeune amante, Hee-su, de le tromper avec un autre. Il envoie Sun-woo, son homme de confiance, la surveiller et lui ordonne de la tuer si elle est effectivement en situation d'adultère. Mais quand Sun-woo démasque la belle avec un autre homme et qu'il est sur le point de les éliminer, il ne peut finalement s'y résoudre et décide de les laisser partir. En l’apprenant, Jang entre dans une rage infernale et enclenche une bataille sans merci et sans retour possible...
Sun Woo nous apparaît d'abord comme quelqu'un d'imperturbable, d'efficace et on n'imagine pas que quoi que ce soit puisse l'ébranler d'une quelconque manière. Cependant aucune mécanique si précise soit-elle n'est à l'abri d'un grain de sable, en l'occurrence le sentiment amoureux. Car c'est parce qu'il tombe amoureux de Hee Su qu'il ne peut l'assassiner. Étrangement, plus Sun Woo se découvre capable de sentiments plus le film se durcit et devient violent. Le film joue de cette alternance pour trouver son rythme avec réussite. Il est de plus servi par une esthétique extrêmement soignée qui en fait un grand film d'action.
- critique sur cineasie.com - critique sur filmdeculte.com - critique sur sancho-asia.com - site officiel (mars distribution) - site officiel coréen
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michel - 26 mars à 11:09
Le cinéma coréen confirme ici sa capacité à se forger une place de choix dans le cinéma de genre. Un grand film flirtant avec le concept pourtant improbable du "crying freeman"; violence et sensibilité. Le film se place très haut dans la genre thriller survitaminé en évitant les scènes de crétinisme omniprésentes chez John Woo ou Tsui Hark. A voir absolument.
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jeudi 16 mars à 20h45 à Laval (Cinéville)
vendredi 17 mars à 22h10 à Laval (Cinéville)
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