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Séparées


France, 2000, 1 h 30, couleur
Réalisation : Sophie Bredier et Myriam Aziza
Photographie : Jean-Marc Bouzou
Son : Pascal Rousselle
Montage : Françoise Besnier
Distribution : Documentaire sur Grand Ecran


Vingt-cinq ans après son adoption, Sophie retourne pour la première fois en Corée du Sud. Sur les lieux de la séparation d’avec un père, une sœur et un pays. Mais cette histoire privée la renvoie à l’histoire collective d’un peuple divisé par une ligne de démarcation depuis 1953.

Dans ce pays dont elle ne parle plus la langue, Sophie tente de comprendre à travers diverses rencontres le sentiment de séparation. Elle est aussi amenée à s’interroger sur l’abandon, cet autre versant de la séparation, et à saisir la rupture aussi du côté de ceux qui la provoquent. C’est ainsi qu’elle prend toute la mesure d’une terrible réalité sociale, et du fossé culturel qui la sépare des Coréens.

Cette traversée dans le temps - le présent du voyage et la mémoire de son enfance - l’amène à quitter les lieux habitée de sensations nouvelles.




- fiche du film sur artepro.com
- nos traces silencieuses - autre film de Sophie Bredier et M. Aziza
- nos traces silencieuses - revue de presse
- nos traces silencieuses / corps étranger sur Agat Films
- site de l'association des Français adoptés d´origine coréenne






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josette - 22 mars à 13:34

J’ai été très touchée par « Séparées ».
Un film pudique sur l’histoire intime d’un abandon et d’une adoption. Une enquête passionnante sur les pratiques de l’adoption en Corée dans les années 70, des témoignages poignants. On apprend beaucoup sur la Corée.
Les dernières paroles du film sont bouleversantes. Sophie Bredier sera à Mayenne samedi. Son film donne très envie de la rencontrer.




Morgane - 24 mars à 22:32

Ce film documentaire sur l’adoption m’a beaucoup plu. C’est l’histoire de l’adoption de la réalisatrice Sophie Bredier. On peut ressentir toutes les émotions car les réactions de la jeune femme sont réelles, elles ne sont pas mimées, jouées ou encore imitées.
En regardant ce film, on comprend mieux pourquoi les personnes adoptées cherchent à comprendre et à répondre à des questions. En réalisant ce film, Sophie Bredier s’inflige une grande souffrance psychologique car les paroles qui lui sont dites en Corée sont très dures à entendre, mais je pense qu’elle fait cela pour se sentir mieux après.
J’ai pu remarquer que Sophie est très ouverte, elle veut connaître son pays d’origine et elle pose beaucoup de questions à son amie coréenne (l’interprète). En Corée, elle rencontre beaucoup de gens qui ont vécu des abandons, soit une mère qui a abandonné ses enfants, ou soit un homme qui a perdu son frère, elle veut connaître plusieurs situations avec des avis différents. Elle veut comprendre.

Morgane – Lycée Léonard de Vinci




Pauline - 24 mars à 22:36

J’ai bien aimé ce film car il nous permet de bien comprendre les conditions dans lesquelles certains enfants ont été adoptés en Corée. On comprend donc que certaines fois les adoptions n’étaient pas vraiment légales.
J’ai bien aimé quand on arrive à voir ce que ressent Sophie Bredier face à tout ce qu’elle entend.

Pauline – Lycée Léonard de Vinci




T.Bur – Vinci - 24 mars à 22:37

« Le fait que le sujet soit présenté sous la forme d’un documentaire a permis une réelle approche. Sous cet angle, l’adoption est un fait de société, de culture ». (Aude)

« Les flash-back sont vraiment beaux au niveau esthétique. L’absence totale de parole, de musique, donne encore plus de sens ». (Davy)

« Le documentaire peut être lent, il l’était parce qu’il manquait d’actions et proposait des scènes répétitives ». (Harry)

« La jeune femme dévoile trop sa vie privée, un film avec des acteurs apporterait plus de distance. Mais c’est vrai qu’ainsi elle nous ouvre une porte sur le problème de l’adoption en Corée ». (Céline)

« Il reste aussi le regard sur la Corée du Sud : un pays riche et pauvre. Les grands immeubles, les karaokés sont des vitrines que l’on présente souvent. Les petits marchés sur les trottoirs, les maisons enchevêtrées montrent une autre face. Cette misère justifie-t-elle l’adoption, la sélection d’enfants dans les familles ? »
« Peu de rythme, peu de mouvements pendant le documentaire – mais beaucoup de questions, de réflexions après la projection ».

(La classe de Terminale bureautique - Lycée Léonard de Vinci - Mayenne)




lazare - 27 mars à 22:10

Par la force de ses images et de ses mots, et par ses choix de réalisation, ce documentaire va au-delà du témoignage et de l'enquête : c'est véritablement une oeuvre de création et un film magnifique.
Face aux personnes qu'elle rencontre, Sophie Bredier fait preuve d'une écoute généreuse, d'attention aux souffrances, mais en même temps d'une ferme et belle exigence : que la vérité soit dite, les mots prononcés, sans masquer les fautes, sans épargner les blocages et les tabous.
La séparation de l'abandon, celle du départ à l'étranger, et l'impossibilité d'obtenir la moindre trace des premières années de vie constituent de terribles violences, même si bien sûr une "nouvelle vie" est possible - et le film se termine d'ailleurs sur des paroles très émouvantes qui sont un "oui" déterminé à celle-ci.
Un grand merci à Sophie Bredier pour "Séparées" et pour tout ce qu'elle nous en a dit. En attendant de la revoir en Mayenne avec ses deux autres films ?



  dimanche 19 mars à 20h30
à Château-Gontier (Le Palace)


mercredi 22 mars à 20h30
à Belgeard (Salle des fêtes)


vendredi 24 mars à 19h15
à Laval (Cinéville)


samedi 25 mars à 14h00
à Mayenne (Salle de spectacles du CHNM)
» en présence de Sophie Bredier


dimanche 26 mars à 14h30
à Evron (Le Sélect)


jeudi 30 mars à 20h30
à Renazé (Vox)


vendredi 31 mars à 21h00
à Saint-Pierre-des-Nids (L'Aiglon)