Accueil

Le Grand Voyage


France / Maroc, 2004, 1 h 48, couleur
Réalisation, scénario et dialogues : Ismaël Ferroukhi
Photographie : Katell Djian
Son : Xavier Griette
Interprètes : Nicolas Cazalé, Mohamed Majd, Jacky Nercessian, Ghina Ognianova, Kamel Belgahsi
Distribution : Pyramide

Lion du futur, Venise 2004 (prix du meilleur premier film)


Réda, fils d’immigrés marocains vivant à Aix-en-Provence, se voit contraint, alors qu’il s’apprête à passer le bac, de laisser sa petite amie Lisa pour accompagner son père en pèlerinage à La Mecque. Pour le vieil homme, pas question de prendre l’avion : Réda devra conduire une auto rafistolée à travers l’Italie du Nord, les Balkans, la Turquie, le Proche-Orient… plus de 5 000 kilomètres enfermé avec ce vieux père autoritaire, qui ne s’adresse à lui qu’en arabe et dont tout semble le séparer depuis bien longtemps.

Peu à peu, cependant, au gré des aléas du voyage et de rencontres qui sont autant d’épreuves symboliques et auxquels ils réagissent de manière différente, les deux hommes, obligés de se faire face, cheminent aussi intérieurement, se découvrant l’un l’autre à travers leur silence ou leurs éclats.

Les deux acteurs sont excellents, les images magnifiques. Tournant le dos aux caricatures de l’islam et au traitement des « immigrés » à travers les thèmes habituels de la « différence des cultures » ou du « problème de l’intégration », Ismaël Ferroukhi a réussi un très beau film au propos universel, émouvant, simple et profond à la fois, qui nous parle d’un père et d’un fils, de (difficile) communication, de transmission, d’identité, de tolérance.



- dossier du distributeur (Pyramide films)

- entretien avec Ismaël Ferroukhi sur le site de « Maroc Hebdo »






Vous pouvez donner votre avis sur ce film !
Il suffit de remplir ce formulaire...



Florian - 29 mars à 00:36
J'ai adoré le film Le Grand Voyage. Il nous fait découvrir la religion musulmane avec La Mecque. On voit la longitude du trajet qui permet d'atteindre La Mecque. On voit aussi l'évolution entre le père et le fils : au départ du voyage, Réda ne parle pas à son père. Mais tout au long du voyage, les relations s'améliorent



Amandine - 29 mars à 00:37
Dans ce film, j' ai beaucoup aimé le personnage de Réda, le fils qui emmène son père à La Mecque pour son pèlerinage, autant pour son jeu d' acteur que pour son rôle. La scène que j' ai le plus préféré est le moment où il découvre son père à la morgue. Il pleure avec tellement de sincérité qu' on en est d' autant plus touchée et qu' on a l' impression que le jeune homme vit réellement cette scène. Et grâce à ce grand voyage, il gagne en sagesse et maturité et quitte alors définitivement l' adolescence. On nous montre vraiment bien l' évolution de ce personnage.




Mathilde - 29 mars à 00:39
J'ai beaucoup aimé ce film. Réda doit faire un choix important : accompagner son père en pèlerinage à La Mecque ou rester en France pour passe son bac. Il est confronté a un dilemme; son père veut faire ce pèlerinage avant de mourir car c'est son devoir et cette année il tente sa dernière chance pour passer son bac car il ne l'a pas eut la première fois. Le titre "Le Grand Voyage" illustre bien le film car pour le père de Réda, accomplir ce pèlerinage est un devoir et la route est très longue. Au début du voyage, le père et le fils ne communiquent pas, ce voyage va les rapprocher et la mort de son père a La Mecque sera pour Réda une épreuve difficile qui le fera entrer dans la monde des adultes.



Charlène - 29 mars à 00:40
J'ai beaucoup aimé ce film dramatique. L'histoire est très intéressante, elle raconte le voyage d'un musulman qui veut se rendre à La Mecque pour accomplir les 5 piliers de sa religion, le titre correspond tout à fait à l'histoire. Ce film montre le courage des personnages qui vont faire environs 5000 km pour la religion. Les deux personnages le père et le fils sont en constante opposition, ils sont très distant ils ne se parlent pas ne se regardent pas. Ils ne se connaissent pas , se n'est qu'à la fin que le fils comprend les réels motivations du père. Lorsqu'ils commencent à se connaître le destin les séparent avec la mort du père à La Mecque, le réalisateur nous montre alors l'amour d'un fils pour son père.



Danielle Rouly - 30 mars à 18:10
Film absolument magnifique. Les relations entre le père et le fils sont très finement analysées. Tous deux, et chacun à sa manière, sont très émouvants. L'aspect "religieux" du film ne m'a pas gênée et j'y ai même vu l'image d'un islam très tolérant : jamais le père n'impose à son fils de faire sa prière ou de s'habiller comme les pélerins, même à La Mecque, ce qui est tout à fait remarquable de la part de cet homme qui ne s'est pas "occidentalisé" mais qui semble admettre naturellement que son fils le soit. La spontanéité des personnages et leur sincérité, parfois un peu abrupte, sonnent juste. C'est même un bonheur de croire à l'existence de gens tels que ce père et ce fils si différents, si peu faits pour se comprendre et qui en réalité se respectent et s'aiment, en dépit des apparences.
Cette vision des hommes (tous les personnages qui apparaissent au cours du film apportent un éclairage plutôt optismiste sur les relations humaines) est réjouissante, loin des clichés manichéens sur les jeunes "qui ne comprennent rien" et les vieux qui seraient égoïstes et sectaires. Une grande leçon d'humanité. Ce film aurait peut-être mérité clôturer la quinzaine. C'est celui que j'ai préféré. Ah! J'allais oublier : Réda a un petit air de Marlon Brandon jeune qui ne m'a pas déplu du tout. Pas Vous?



vendredi 18 mars à 21h00
à Saint-Pierre-des-Nids (L'Aiglon)


samedi 19 mars à 20h30
à Le Bourgneuf-la-Forêt (Le Trianon)


dimanche 20 mars à 15h00
à Le Bourgneuf-la-Forêt (Le Trianon)


lundi 21 mars à 14h30
à Château-Gontier (Le Palace)


mardi 22 mars à 20h30
à Château-Gontier (Le Palace)
» en présence de Ismaël Ferroukhi


jeudi 24 mars à 20h30
à Evron (Le Sélect)


vendredi 25 mars à 19h15
à Laval (Cinéville)


samedi 26 mars à 14h00
à Laval (Cinéville)


lundi 28 mars à 20h30
à Mayenne (Le Vox)