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Le samedi 12 mars, au centre des Vignes, dans le quartier des Pommeraies à Laval, à 15 H , il sera possible de découvrir la totalité du programme des Reflets du cinéma du Maghreb et des manifestations composant « Le printemps du Maghreb en Mayenne », lors d’un rendez-vous convivial avec de la musique, de la danse, des vidéos, des ateliers de calligraphie et de henné, des pâtisseries orientales, du thé à la menthe…
On pourra découvrir l’exposition de photographies de l’association « (Em)prise de vues » durant deux semaines.
L’association Cap Vers réunit une quarantaine d’adhérents émerveillés par la richesse culturelle, sociale et naturelle du monde. Elle est la rencontre d’amoureux du voyage qui veillent à ne pas être aveuglés par leur amour et entendent voyager avec l’esprit ouvert, mais critique.
(en coopération avec le Théâtre de l’Echappée et la ville de Laval)
Hall de la mairie de Château-Gontier, du 16 au 31 mars
Germaine Tillion, une des grandes figures du XXème siècle, résistante dès 1940, déportée à Ravensbruck, femme aux multiples engagements, en particulier contre la torture et le système colonial, a effectué ses premiers travaux d’ethnographe dans les Aurès.
Une quarantaine de photographies prises par Germaine Tillion dans les années 1934-1940 offre une vision précieuse et fugitive du mode de vie d’un peuple semi-nomade aujourd’hui presque disparu.
Du 17 mars au 30 juin 2005, le château de Sainte-Suzanne accueille trois expositions sous un titre commun : « T’saouar : photographies du Maghreb ». Organisée par le Conseil général de la Mayenne avec l’association Marie-Louise & Fils (Marie-Louise & Fils rassemble des professionnels français de la photographie du plus haut niveau), cette manifestation débutera en même temps que la 9e édition du festival mayennais « Reflets du cinéma » qu’Atmosphères 53 consacre cette année au Maghreb. Ces deux évènements seront aussi contemporains de l’opération intitulée « Le Maroc en Haute Mayenne ».
« T’saouar : photographies du Maghreb » nous fera découvrir sept auteurs originaires de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, dont certains sont présentés en Europe pour la première fois. La vidéo de Farida Hamak et la plus grande part des expositions ont été produites spécialement pour cette manifestation.
Visages, séquences noir et blanc, fragments colorés... toutes ces images imprimées ou filmées nous informent autant sur des faits qu’elles sont la trace et le réceptacle d’un ensemble de signes et de symboles à travers lesquels se révèle une culture. L’Islam interdit la représentation figurative, on le sait. Bien que cela s’en ressente dans les oeuvres d’arts plastiques produites sur le pourtour méditerranéen, il est paradoxal que la photographie soit d’emblée parvenue à échapper à la règle et, bien plus, qu’elle soit le mode de représentation le plus répandu en Afrique du Nord.
En effet, si statues et tableaux sont rares dans les intérieurs maghrébins, il n’y a pas une maison qui n’ait, accrochées à ses murs, ses photos de famille. Nous découvrirons ainsi la superbe collection du studio algérien de Lazhar Mansouri, trente ans de la vie d’un village de la naissance à la vieillesse.
Tendue entre Occident et Afrique Noire, la photographie contemporaine du Maghreb cherche les moyens de se faire entendre (voir), et nous offre là des regards individuels plus que des styles.
Horaires :
- en mars et avril : tous les jours sauf lundis non fériés de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
- en mai et juin : tous les jours de 9h à 18h
Tarifs :
- Adultes individuels : 3,50 €
- Adultes en groupe, personnes handicapées : 2,50 €
- Étudiants, accompagnateurs de groupes, moins de 18 ans : gratuit
- Gratuité d’accès pour tous le premier dimanche de chaque mois
Contact : Pascal Trégan, animateur départemental du patrimoine / 02 43 59 96 02 /
pascal.tregan@cg53.fr
Organisation et commissariat de l'exposition : service départemental du patrimoine et Frédérique Chapuis (Journaliste à Télérama, critique photographique, commissaire d’exposition aux Rencontres photographiques de Bamako).
Pour la 2ème année consécutive, la Communauté de communes du pays de Loiron a organisé, en lien avec le festival, un atelier d’écriture de scénario. Les participants ont cette fois travaillé sur 3 nouvelles d’auteurs du Maghreb : Tahar Ben Jelloun, Leïla Houari et Mustapha Fassi. Pendant 4 week-ends complets, Pierre Linhart, scénariste professionnel, les a accompagnés dans le travail très spécifique de l’adaptation d’une nouvelle littéraire pour le cinéma.
L’un des scenarii sera lu en public par un comédien professionnel, Patrick Sueur (Théâtre Dû), en début de séance au Cinéville à Laval le vendredi 18 mars à 19 H 15.
Le samedi 19 mars, dans l’après-midi, Salah Guemriche viendra à la rencontre des lecteurs.
Salah Guemriche est né en 1946 à Gelma, en Algérie et vit en France depuis 1976. Journaliste indépendant, il a publié un recueil de poèmes, une biographie de Sapho et trois romans, dont Un été sans juillet, son dernier opus paru en 2004 aux éditions du Cherche Midi.
Un été sans juillet est l’histoire de Larbi, jeune homme de 16 ans qui tombe dans le coma alors que son pays entre dans l’indépendance. Ce temps suspendu permet à l’auteur de nous montrer la fin d’un monde et l’avènement d’un autre sans que l’on puisse véritablement savoir s’il y a libération. Le tout est écrit avec humour en contrepoint aux douleurs subies.
Librairie M’Lire, 3 rue de la Paix, 53000 Laval, tél. 02.43.53.04.00, contact Marie Boisgontier
Jour ordinaire dans un hammam des femmes, celui de l’après-midi, après le passage matinal des hommes.
« Des rires en rafale. Un denier de vieillard. Un rêve de mariage étoilé. Le dégoût du crachat de foutre des hommes. 8 grossesses imposées, le prix de la paix avec son homme. Une marieuse pour fille vierge. Le bruit de l’eau. Une femme d’intérieur. Un fils d’épicier à marier. Un tremblement de terre. Une terreur de souris. Quatre limonades. Une chanson ; L’Amour, le vrai, pour son homme. L’amour des hommes pour leur mère. Une princesse mariée à l’âge de 10 ans. Un tronc d’arbre dans la main. Un mari cocu sous son nez. Un certificat de virginité. Les aboiements d’une belle-mère. Le mektoub de la belle-fille. Les rondeurs à cacher. Un fils à l’asile. Un autre stérile. Une masseuse pétrisseuse. En France, le fils de l’émigrée promis à marier. Un frère vengeur du déshonneur de sa sœur. Une mécréante et une pieuse. Des brûlures à l’acide. C’est la faute des livres. Les fesses et le foulard de Dieu. Un Imam assassin. Le secours d’un hijab. La tajine et des cornes de gazelles. Des langues qui se dénouent. Un poulailler en furie. Un plombier bâillonné. La peste et le choléra. Le viol d’un homme et un vol de cigarettes. Rires. Cris. 11 femmes et une enfant. Un divorce en direct. La voix d’un homme et le silence de Dieu. »
Ce texte théâtral de Raïhana Mekhlefia-Obermeyer (de nationalité algérienne) est aussi un scénario de cinéma.
12 comédiennes algériennes invitées et dirigées par Jean-Luc Bansard et Jean-Louis Jacopin du Théâtre du Tiroir des Affabulations vont en donner lecture le mardi 29 mars à 20 H, salle de l’Hôtel de Ville de Laval, en présence de la réalisatrice algérienne Saïda Boukhemal qui projette d’en faire un film.
Le film L’Esquive sera projeté à la Maison d’arrêt de Laval le mardi 12 avril.
Les séances Ciné Bleu, à destination prioritaire des retraités, sont organisées régulièrement par Atmosphères 53 à Laval, Mayenne, Château-Gontier, Evron, Ernée, Gorron et Saint Pierre des Nids. Dans le cadre des Reflets du cinéma du Maghreb, les films projetés lors de ces séances seront Le grand voyage, Le gone du Chaâba et La bataille d’Alger.
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