Accueil


Les films proposés par Atmosphères 53 aux scolaires dans le cadre des Reflets du cinéma du Maghreb sont :

Pour les enfants
- Le gone du Chaâba, de Christophe Ruggia.
- Un programme de courts métrages, comprenant L’exposé, de Ismael Ferroukhi, La falaise, de Faouzi Bensaidi et Quand le soleil fait tomber les moineaux, de Hassan Legzouli.

Pour les collégiens
- Halfaouine, l’enfant des terrasses, de Ferid Boughedir (Collège au cinéma)
- Mille mois, de Faouzi Bensaidi (Collège au cinéma)
- Le gone du Chaâba, de Christophe Ruggia
- L’esquive, de Abdellatif Kechiche

Pour les lycéens
- La vie sur terre, de Abderramane Sissako (Lycéens au cinéma)
- En attendant le bonheur, de Abderramane Sissako
- Samia, de Philippe Faucon
- L’esquive, de Abdellatif Kechiche
- Exils, de Tony Gatlif
- Le soleil assassiné, de Abdelkrim Bahloul
- La bataille d’Alger, de Gillo Pontecorvo
- Ali Zaoua, prince de la rue, de Nabil Ayouch
- Le grand voyage, de Ismael Ferroukhi


S'ajoutent à ces propositions, en marge de la thématique du Maghreb :

Pour les enfants
- Les nouvelles aventures de Munk, Lemmy & Cie, de Janis Cimermanis, Maris Putnis et Pauls Timrots
- Le fleuve aux grandes eaux, de Frédéric Back
- Les contrebandiers de Moonfleet, de Fritz Lang
- Abouna, de Mahamat Saleh Aroum

Pour les lycéens
- Médée, de Pier Paolo Pasolini et Satyricon, de Federico Fellini (Journées de l’Antiquité)





Abouna, de Mahamat Saleh Haroun, France-Tchad, 2002, 1 H 21 min.

Le père d’Amine et Tahir, 8 et 15 ans, a quitté le domicile familial. Les deux frères décident alors de partir à sa recherche : ils se mettent à faire l’école buissonnière et à fréquenter les salles de cinéma. C’est là qu’un jour il leur semble reconnaître leur père à l’écran. Ils volent les bobines pour garder un souvenir de leur père, mais la police ne tarde pas à les arrêter.

Les contrebandiers de Moonfleet, de Fritz Lang, Etats-Unis, 1955, 1 H 23 min.

1757 en Angleterre. Le jeune orphelin John Mohune arrive à Moonfleet, petit port isolé, pour retrouver un ami de sa mère, Jeremy Fox, flibustier notoire. Fox l’envoie au collège mais John s’échappe et retourne au château de Mohune qui appartint à sa famille. Lord Ashwood lui apprend l’existence d’un diamant magnifique que son grand-père lui a laissé en héritage. Avec Fox, il se met à la recherche du joyau.

L’exposé, de Ismael Ferroukhi, France, 1993, 26 min.

Dans le Sud de la France, un enfant de 9 ans doit faire un exposé sur son pays d’origine, le Maroc.

Ismael Ferroukhi est aussi le réalisateur, en 2004, du Grand Voyage, présenté au festival en programation publique.





La falaise, de Faouzi Bensaidi, 1998, 18 min.

Deux jeunes garçons survivent en faisant des petits boulots près d’un cimetière et d’une plage, où l’un des garçons rencontre sa mort après s’être fait voler ses maigres revenus.
Faouzi Bensaidi est aussi le réalisateur, en 2003, de Mille mois, présenté au festival en programation publique.

Voir aussi un portrait de Faouzi Bensaidi sur bladi.net



Quand le soleil fait tomber les moineaux, de Hassan Legzouli, 1999, 37 min.

La vie de Benacer et de sa femme Yamna, deux sexagénaires qui vivent à Taqlithe, un petit village berbère.

Hassan Legzouli est aussi le réalisateur, en 2004, de Tenja, présenté au festival en programation publique.





Le fleuve aux grandes eaux, de Frédéric Back, Canada, 1993, 25 min.

Il y a plus d’un million d’années, les glaciers ont commencé à creuser dans le sol canadien le lit du fleuve Saint-Laurent. A la fois chant d’amour et hommage à un géant tranquille, ce film raconte, à travers l’histoire du fleuve, celle de tous les fleuves du monde, mais aussi de la vie qui naît, éclate au grand jour, puis souffre sous les effets de la pollution.

Le gone du Chaâba, de Christophe Ruggia, France, 1997, 1 H 36 min.

Dans les années 60, une vingtaine de familles ont fui leur village algérien d’El-Ouricia, poussées par la pauvreté ou la guerre. Réfugiées au Châaba, un bidonville français, elles se confrontent au dur apprentissage de l’intégration. Cette histoire s’attache au parcours d’Omar, 9 ans, déchiré entre ce petit morceau d’Algérie et la France.

Ce film est également présenté en séance publique.




Halfaouine, l’enfant des terrasses, de Ferid Boughedir, Tunisie-France, 1990, 1 H 38 min.

A travers les aventures de Noura, dont l’enfance se termine, la chronique des habitants du quartier d’Halfaouine, situé dans la vieille ville de Tunis.

Voir aussi la présentation du film sur le site du Festival de Montpellier cinemed






Médée, de Pier Paolo Pasolini, Allemagne-France-Italie, 1969, 1 H 49 min.

Jason, célèbre Argonaute à la recherche de la Toison d’Or, rencontre la magicienne Médée sur l’île de Colchide ; grâce à son aide, il parvient à récupérer la Toison et s’enfuit avec elle à Corinthe. Là-bas, ils se marient et Médée donne naissance à deux fils, mais Jason la trahit en demandant en mariage la fille du roi Créon.

Les nouvelles aventures de Munk, Lemmy & Cie, de Janis Cimermanis, Maris Putnis et Pauls Timrots, Lettonie, 1998, 1 H 37 min.

Programme de 7 courts métrages d’animation : La queue (5 min. 28), Le gloussement (5 min. 56), Le rongeur (5 min. 32), Les espiègles en trois petits tours, Munk, Lemmy & Cie (5 min. 30), L’équipe de secours (6 min.) et La voiture (6 min.)

Samia, de Philippe Faucon, France, 2000, 1 H 13 min.

Samia, 15 ans, vit dans la périphérie de Marseille. Sixième d’une famille de 8 enfants d’origine algérienne très traditionaliste, elle étouffe sous le poids d’une morale faite de croyances et d’interdits qu’elle respecte mais ne partage plus…

Voir aussi :
- site officiel (Pyramide Films)
- dossier Collège au cinéma
- fiche et revue de presse, cinéma ABC-Le France Saint-Etienne
- chronique sur objectif-cinema.com


Satyricon, de Federico Fellini, Italie, 1969, 2 H 15

Loin des reconstitutions historiques, Fellini recrée l’Antiquité romaine, à sa mesure et non sans démesure. Il nous raconte les pérégrinations de deux jeunes parasites de l’époque néronienne, Encolpe et Ascylte, membres d’une société romaine en pleine décadence, où orgies et autres festins sont courants, la morale y étant absente.

La vie sur terre, de Abderramane Sissako, Mauritanie-Mali-France, 1997, 1 H 01

Le cinéaste mauritanien, qui vit en France, retourne à Sokolo, un petit village du Mali, retrouver son père. Ses errances dans les ruelles sont le début d’une réflexion sur la relation jamais apaisée entre l’Afrique et l’Europe. Parallèlement, il rencontre Nana et nouera avec elle une relation singulière.

Voir aussi la fiche et la revue de presse par le cinéma ABC-Le France de Saint-Etienne (fichier PDF)